4 beaux projets récompensés lors du Prix Maisons Paysannes de Lozère

Mardi 4 décembre 2018

Journée très chargée ce 4 décembre pour la Présidente du Département rythmée par le Conseil d'administration de la Maison de l'emploi et de la Cohésion Sociale, le bureau du Conseil départemental de la Citoyenneté et de l'autonomie, le Comité exécutif de la Maison Départementale des Personnes Handicapées, une réunion de travail sur les perspectives pour la Maison de la Lozère à Paris ainsi que le Conseil d'administration de Lozère Tourisme.

Pour Sophie Pantel, cette journée dense s'achève par la remise des Prix Maisons Paysannes de Lozère en présence de Nicole Chabannes-Confolent, déléguée départementale de l'association, de Francis Courtès, de Régine Bourgade, élue départementale déléguée au Patrimoine et au Logement ainsi que Thierry Olivier, secrétaire général de la Préfecture. Cette tradition d'un remis conjointement par le Conseil départemental et Maisons Paysannes a été initiée en 1985.
Au palmarès de cette année, 2 prix nationaux pour le Moulin de la Borie et la Bergerie. 4 prix départementaux pour :
- le Moulin de la Borie, Ce moulin à vent qui datait du début du XVIIIème siècle était désaffecté depuis de très nombreuses années et à l’état de ruine. Depuis son enfance, Michel Pratlong, souhaitait le voir restauré. En début des années 2010, après avoir créé le collectif « La toile du Méjean », il a réussi à fédérer toute une filière pour remettre en état et permettre l’exploitation de ce moulin. Ce collectif a réussi à convaincre les propriétaires en indivision, dont certains aux USA, d’accepter de le mettre à disposition pour sa restauration. Celle-ci a été terminée en 2017.

- la Bergerie située au col de Salidès, commune de Bassurels. C'était une bergerie d'estive vraisemblablement construite au 19ᵉ siècle. Elle a été agrandie et rénovée. Les toitures sont entièrement refaites en lauze de schiste.

- le Moulin à eau de Bonijol à Vialas restauré par la volonté d'un artisan bâtisseur en pierres sèches

- le Clos de Moline : abandonné, le clos de vigne de molines à Ispagnac a été réhabilité tant au niveau de ses aménagements bâtis qu'au niveau de ses plantations. Il illustre parfaitement les cultures viticoles existant dans les Gorges du Tarn jusqu'à la première moitié du Xxème siècle. Ce clos est constitué de murets et de terrasses de soutènement en pierres sèches.

- ainsi que, dans le cadre du concours « René Fontaine », le label pour la Maison des Epoux Gauroy, commune d’Esclanède. C’est un bel exemple d’architecture rurale particulière aux hauteurs de la vallée du Lot incorporé dans un ensemble d’alignement de bâtis, en contrebas d’une tour médiévale dont il ne reste plus que la voûte monumentale de base. L’ensemble du bâtiment était en très mauvais état. Il a été restauré à l'intérieur comme à l'extérieur. -